Taux d’intérêt élevés, investisseurs attentistes et banquiers plus exigeants, telle est la nouvelle équation à laquelle sont confrontés les porteurs de projet de cession-reprise d’entreprise. Dans ce contexte, comment mener à bien le processus de transmission ? Eléments de réponse avec le cabinet d’affaires indépendant Symphonie Finance.
Rares sont les porteurs de projet de reprise d'entreprise qui peuvent racheter "cash" une société grâce à leur apport. Les banques sont des interlocuteurs incontournables dans un tel projet. Dans cette perspective, il est important de connaître les critères sur lesquels ces établissements fondent leur décision d’accorder – ou pas – un prêt. Explications par Coralie LE FLOCH, associée au sein du Cabinet Symphonie Finance, après une longue expérience dans la Banque d’Entreprises.
Pour convaincre un repreneur qu’il paye le bon prix, le chef d’entreprise cédant doit lui présenter des informations pertinentes et fiables. Voici celles qui apportent une première valorisation la plus cohérente.
Pour éviter les mauvaises surprises dans l’avenir sur la gestion passée de l’entreprise, le vendeur se porte garant des possibles litiges qui pourraient naître de sa gestion passée. L’acheteur se protège ainsi des inconnues inévitables à toute cession d’entreprise.
La réussite d’une vente d’entreprise repose sur un calendrier bien précis. Des documents sont également à produire dans un ordre préétabli. Détails
Dans le processus de vente d’une entreprise, le patron cédant est amené à détailler l’organisation de sa société. L’organigramme fait partie des éléments attendus par le repreneur.
La décision de céder son entreprise repose en dernier point sur le montant que le repreneur accepte de payer. Autant un montant trop faible fait renoncer le cédant, autant un montant surévalué fait fuir les acheteurs. Les pièges ne manquent pas pour s’approcher du prix juste.