Il y a 7 ans, la direction d’APPI, une entreprise de tôlerie industrielle de précision, basée dans l'agglomération d’Angers, changeait de mains. La vente, réalisée sous la houlette de Symphonie Finance dans l’urgence, ne fut pas une aventure de tout repos. Les salariés sont restés des mois sans direction, certains craignant même de perdre leur emploi.

Des années plus tard, les effectifs ont presque doublé et la société a investi dans une nouvelle usine. Un succès pour APPI, mais aussi pour Symphonie Finance, marqué le 6 juin dernier par l’inauguration d’un site de production de 5 235 m². Située dans le parc d’activités Angers Atlantique, la nouvelle fabrique "Happy" améliore les indicateurs de performance en accueillant de nouveaux moyens de production : combiné laser, îlot traitement de surface, presse plieuse….

« Nous avons eu le plaisir d’être présent pour ce moment qui symbolise d’une certaine manière la réussite de la cession de la société », apprécie Boris Christel, dirigeant de Symphonie Finance. Une success story qui n’aurait pas abouti sans le flair de la directrice des ressources humaines d’APPI, Chloé Hersard.

Dun entretien dembauche à une acquisition

A l’origine, Stéphane Robineau, l’actuel dirigeant d’APPI, avait postulé dans l’entreprise de tôlerie industrielle pour être technicien deviseur. « J’ai appris a posteriori que le soir de notre échange, Chloé est rentrée chez elle en disant à son compagnon : "Je crois que j’ai trouvé mon futur patron !" », raconte-t-il.

La nouvelle est vite arrivée aux oreilles de Symphonie Finance. Quelques jours plus tard, Stéphane Robineau reçoit un coup de téléphone, mais pas de Chloé Hersard. « Boris m’appelle en m’expliquant que j’avais été identifié non pas comme technicien deviseur, mais comme repreneur », poursuit-t-il. Il ne le savait pas encore, mais il venait de se lancer dans de longues négociations.

« Quinze jours avant la cession, les discussions se sont durcies… mais personne n’a lâché. J’avais Boris au téléphone les samedis et les dimanches. Les jours fériés ou les vacances n’existaient plus. C’est ce qui a fait la différence », estime Stéphane Robineau. Sans oublier le travail de Me Loddo et Me Rouxel, avocats d’affaires, ainsi de Monsieur TALAGAS, expert-comptable, dont les rôles ont été déterminants.

« Si demain je dois racheter une nouvelle entreprise, je repasserai par Boris Christel »

Le dirigeant d’APPI ajoute : « je n’avais jamais entendu parler de cabinets de cession, mais aujourd’hui je pense qu’un médiateur est essentiel ». A ses yeux, c’est une manière de s’assurer qu'il n’y a ni perdant ni gagnant, mais surtout de garantir l’aboutissement de la vente.

« Lorsqu’on met plusieurs dizaines de milliers d’euros sur la table, être certain que la signature se finalise n’a pas de prix. C’est autant important pour le cédant que pour l’acquéreur », pointe-t-il, avant de conclure : « j’ai apprécié l’homme que j’avais devant moi, sa façon de travailler. Si demain je dois racheter une nouvelle entreprise, je repasserai par Boris ».

Vous pouvez découvrir l’activité d’APPI via ce lien : https://www.appi.fr/

Intervenants dans la transaction :

Pour l’entreprise :

  • Avocat : DJS Avocats, Me Bruno LODDO, bruno.loddo@denckers.fr

Pour l’acheteur :

  • Avocat : Consilium Avocats, Me Marc ROUXEL, cabinet@consiliumavocats.fr
  • Expert-comptable : BDO France, Jean-Michel TALAGAS, jeanmichel.talagas@bdo.fr