La fiscalité sur les cessions-transmissions d’entreprise représente un enjeu majeur pour les chefs d’entreprise, car cette opération couronne souvent le travail de toute une vie. Or, si rien n’est fait, entre impôt sur le revenu, taxation des plus-values sur les cessions de titres et éventuellement droits de mutation à titre gratuit, elle peut atteindre jusqu’à environ 46 %. Il existe pourtant des techniques permettant d’optimiser cette fiscalité, à condition d’anticiper la cession.
Explications par Amélie Branchu, Responsable Ingénierie Patrimoniale chez Arkéa Banque Privée.
Pour convaincre un repreneur qu’il paye le bon prix, le chef d’entreprise cédant doit lui présenter des informations pertinentes et fiables. Voici celles qui apportent une première valorisation la plus cohérente.
Le confinement brutal et le lent déconfinement, l’activité des entreprises connaît une évolution en forme de montagnes russes. Cette situation est loin d’être neutre quand une entreprise est cédée. Précisions :
La décision de céder son entreprise repose en dernier point sur le montant que le repreneur accepte de payer. Autant un montant trop faible fait renoncer le cédant, autant un montant surévalué fait fuir les acheteurs. Les pièges ne manquent pas pour s’approcher du prix juste.