Alain Renaud, pourquoi avez-vous souhaité céder votre entreprise ?
Gédimo est une société familiale fondée en 1897 par mon grand-père. Elle est spécialisée dans le négoce, l’installation et la maintenance de machines, neuves et d’occasion, pour l’industrie du bois. Le siège est situé à Carquefou, près de Nantes. Nous avons également un site à Redon et des magasins à Brest et à Rennes. Le groupe emploie 60 salariés pour un chiffre d’affaires de 15 M€. La cession est une décision personnelle. A 55 ans, j’avais l’impression d’avoir fait le tour de la question et envie de souffler un peu. De plus, il était nécessaire de réorganiser le capital, détenu pour un tiers par moi, un autre tiers par mon frère Pascal et pour le tiers restant par des actionnaires qui voulaient toucher leur part.
Pourquoi avoir choisi Symphonie Finance et quelles ont été les étapes de la négociation ?
Après avoir consulté plusieurs sociétés spécialisées dans la cession d’entreprises, j’ai fait le choix de travailler avec un cabinet indépendant, en l’occurrence Symphonie Finance. Comme tout chef d’entreprise cédant son « bébé », j’étais inquiet mais j’ai été rassuré par l’écoute et la souplesse dont a fait preuve Boris Christel, dès les premières négociations sur la rédaction du mandat. Nous avons ensuite monté un dossier de présentation de Gédimo. Deux mois après, Boris m’a soumis une sélection d’une trentaine de profils. Nous avons retenu une dizaine de repreneurs avec lesquels nous avons mené des entretiens, sans qu’ils aboutissent. Et puis est arrivée la crise du Covid. La question s’est posée de tout mettre en stand-by. Finalement, j’ai décidé de poursuivre le processus. A l’issue du premier confinement, nous avons repris les entretiens qui ont débouché sur des offres sérieuses et valorisées. En juillet 2020, nous avons signé un protocole d’accord avec Olivier Bonnet, suivi du closing en décembre. Les délais ont été tenus. Boris Christel a été présent à toutes étapes des négociations (garantie d’actif et de passif…) et a été de très bon conseil.
Finalement, vous êtes toujours présent dans Gédimo ?
Oui, sur les conseils de Boris Christel, mon frère et moi avons réinvesti dans Gédimo à hauteur de 10 % de la holding de reprise. Cela a permis de rassurer le repreneur et les banquiers. Par ailleurs, mon frère continue à travailler au sein de l’entreprise comme directeur d’agence. Pour ma part, j’ai créé une société indépendante par le biais de laquelle je continue à accompagner l’action commerciale de Gédimo. L’opération de cession a été menée dans l’intérêt de tous. J’ai passé la main dans de bonnes conditions et en suis très heureux.
Olivier Bonnet, dans quelles circonstances avez-vous repris Gédimo ?
D’un profil commercial, j’ai également évolué dans des fonctions de direction générale, aussi bien dans des grands groupes que dans des PME. De plus, j’avais déjà travaillé dans le secteur des machines à bois. Je cochais donc pas mal de cases pour le repreneur. Pour ma part, j’avais le projet de racheter une entreprise d’au moins 10 salariés, dans les métiers de l’industrie et du bâtiment. Après avoir fait des recherches seul, j’ai mis à profit la crise du Covid pour adresser un e-mailing complet auprès des conseils en transmission. C’est ainsi que je suis entré en contact avec Symphonie Finance et Boris Christel qui m’a orienté vers Gédimo. Le courant est très bien passé avec Alain Renaud. J’ai donc fait une première lettre d’intention sur laquelle nous n’avons pas été d’accord. Boris Christel nous a suggéré des avancées pour chacun et nous avons renégocié une seconde lettre fin juillet 2020 qui, après la phase de protocole, nous a emmenés au closing. Le fait que les cédants soient restés au tour de table a facilité l’obtention de crédits auprès des banques. Aujourd’hui, j’ai une très bonne relation avec Alain et Pascal Renaud. Chacun a compris la façon de travailler des autres et tout se passe très bien.